Home ThemaTremblement de terre L’USAM ne veut pas d’une assurance tremblements de terre obligatoire

L’USAM ne veut pas d’une assurance tremblements de terre obligatoire

par admin
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Selon une interview de M. Rudolf Horber, responsable du dossier développement territorial, commerce et agriculture auprès de l’USAM, parue le 13 octobre 2013 dans le journal « Ostschweiz am Sonntag », l’organisation faîtière des arts et métiers ne veut rien savoir d’une assurance obligatoire contre le risque tremblements de terre.

Elle estime qu’il est insensé d’assurer un événement qui, du point de vue statistique, risque de se produire une fois tous les 500 ans. Elle s’oppose par conséquent au souhait du Conseil fédéral d’introduire une assurance obligatoire sur le territoire suisse, dossier en consultation auprès des cantons et des organisations concernées.

L’USAM est persuadée qu’en cas de besoin, une solution exceptionnelle, solidaire et non bureaucratique, peut être trouvée apportant un soutien aux sinistrés. Dans sa réponse au questionnaire du Conseil fédéral, elle estime que « si, dans le cas du sauvetage de l’UBS, il a été possible de trouver 68 milliards de francs, on peut s’attendre à une aide appropriée en cas de tremblement de terre exceptionnel ».   

Il est donc probable que l’introduction d’une assurance obligatoire requière la modification de la Constitution et que, dans ce cas, elle n’obtienne pas l’adhésion du peuple suisse.

….. IDEM POUR LA SOCIETE SUISSE DES PROPRIETAIRES FONCIERS (HEV) 

Par communiqué du 25 octobre 2013, la Société suisse des propriétaires fonciers, regroupant 290’000 adhérents, a fait savoir qu’elle se prononçait contre une assurance obligatoire contre le risque tremblements de terre. Selon elle, une assurance n’est pas la bonne approche pour couvrir un risque dont la probabilité de survenance est de chaque 500 ans. Selon un sondage effectué auprès de ses membres en 2002, seuls 26.2% des réponses étaient favorables à une telle assurance.

Elle estime que la solution préconisée n’est pas comparable à une assurance au sens classique, les assurés devant supporter, de par la franchise, une part importante des frais avant l’intervention de l’assurance.

De plus, elle compte sur la solidarité confédérale de toute la population pour la reconstruction en cas de catastrophe naturelle.

Enfin, la HEV encourage la construction selon les normes parasismiques en vigueur.

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